LE SYSTEME IMMUNITAIRE

Les leucocytes, qui sont environ un trillion, forment une armée de défense hautement spécialisée. Les éléments les plus importants de cette armée et les tâches qu'ils accomplissent lors d'une guerre, sont décrits ci-dessous. A.LES VIRUS, B.LES MACROPHAGES, C.LES CELLULES T-AUXILIAIRES, D.LES CELLULES T-CYTOTOXIQUES, E. LES CELLULES B, F. LES ANTICORPS, G.LES CELLULES T-INHIBITRICES, H.LES CELLULES T-MEMOIRES

1. LA GUERRE DEBUTE
Lorsque des virus se répandent dans le corps, certains d'entre eux se trouvent absorbés par les macrophages. Les macrophages détachent les anticorps des virus et les fixent sur leur propre enveloppe externe. Très peu parmi les millions de cellules T-auxiliaires circulant dans le système circulatoire possèdent la capacité de "lire" cet anticorps spécifique. Ces cellules T particulières vont se coller aux macrophages portant les informations et deviennent actives.
2. LES CELLULES DE DEFENSE AUGMENTENT EN NOMBRE
Lorsque les cellules T-auxiliaires sont activées, elles tendent à se multiplier. Elles avertissent ensuite les cellules B et les cellules T-cytotoxiques, qui sont peu nombreuses. Tandis que le nombre de cellules B augmente, les cellules T-auxiliaires leur donnent l'ordre de produire des anticorps.
3. LA DEFAITE DE LA MALADIE
Pendant ce temps, certains virus sont entrés dans des cellules. Un virus ne peut se reproduire qu'en utilisant le métabolisme d'une cellule. Les cellules T-cytotoxiques vont causer la mort de ces cellules, en injectant des substances chimiques à travers leur membrane, inhibant ainsi la reproduction du virus. En se fixant directement sur la surface des virus, les anticorps les neutralisent, les empêchent de pénétrer dans des cellules et sont à l'origine de réactions chimiques qui vont détruire les cellules envahies.
4. L'APRES-GUERRE
Une fois la maladie vaincue, les cellules T-inhibitrices arrêtent le processus offensif. Les cellules B et les cellules T-mémoires demeurent dans le système circulatoire et lymphatique afin d'être immédiatement réactivées dans le cas où un virus de même type essaierait de nouveau d'attaquer l'organisme.