Allah , Harun Yahya , signes
PARTIE I: "LES QUATRE ANIMAUX
MIS EN EXERGUE PAR LE CORAN"
pages précédentes, Allah interpelle fréquemment
l'être humain afin qu'il observe la nature et y
découvre des "signes". Toutes les entités de l'Univers, animées
aussi bien qu'inanimées, révèlent clairement, à travers de multiples
indices, qu'elles ont été "créées", et elles constituent
autant d'expressions de la puissance, du savoir et du savoir-faire
de leur "Créateur". L'homme se doit d'identifier ces signes
en faisant usage de sa propre sagesse, et de se montrer respectueux
à l'égard d'Allah.
Certaines créatures, cependant, bénéficient d'une mention
spéciale dans le Coran. Le moustique en fait partie, et il est
cité dans le verset suivant:
Certes Allah n'a pas honte de citer en parabole un
moustique ou quelque chose de plus petit que le
moustique. Quant aux croyants, ils savent bien
qu'il s'agit de la vérité venant de la part de leur Seigneur;
quant aux négateurs, ils disent: "Qu'a voulu
dire Allah par une telle parabole?" Par cela, nombreux
sont ceux qu'Il égare et nombreux sont ceux
qu'Il guide; mais Il n'égare par cela que les désobéissants.
(Surat al-Baqarah: 26)
Considéré habituellement comme étant un être vivant
insignifiant, le moustique mérite néanmoins le détour car une
investigation scientifique révèle à son sujet de nombreux
aspects étonnants, qui sont autant de "signes". C'est bien là
pourquoi Allah n'a pas honte de citer en parabole un
moustique ou quelque chose de plus petit que le
moustique.
moustiques est qu'ils se nourriraient uniquement de sang.
Ceci, cependant, n'est pas exact, car seules les femelles agissent
ainsi, et seulement après la copulation. De plus, la raison
de ce comportement est qu'ainsi les femelles obtiennent les
protéines nécessaires à la croissance de leurs oeufs. Autrement,
les moustiques mâles et femelles se nourrissent du nectar
floral. Donc la moustique femelle ne suce du sang que pour
assurer la perpétuation de sa propre espèce.
Le processus de développement de l'oeuf constitue l'un
des aspects les plus admirables du moustique. Voici en bref
l'histoire de la transformation d'un être vivant à partir d'une
larve, à travers plusieurs stades:
Les oeufs de moustiques sont déposés sur des feuilles
humides ou bien dans des mares asséchées par les femelles
moustiques au cours de l'été ou de l'automne. Au préalable,
les femelles auront soigneusement inspecté les lieux à l'aide de
récepteurs sensibles situés sous leur abdomen. Après avoir
trouvé un endroit convenable, elles y déposent leurs oeufs. A
ce stade, les oeufs ont une longueur inférieure à 1 mm et sont
arrangés en rangs soit par paquets, soit un par un. Certaines
espèces réalisent un ensemble semblable à une barquette lorsqu'elles
alignent leurs oeufs. Certains de ces groupements peuvent
contenir jusqu'à 300 oeufs.
Les oeufs ainsi soigneusement posés ne tardent pas à adopter
une couleur sombre, et ils deviennent complètement noirs
en deux heures. Cette coloration foncée assure aux larves une
protection en empêchant les autres insectes et les oiseaux de les
détecter. Mis à part le cas de ces oeufs, il faut signaler que la couleur
de peau de certaines autres larves change également selon
leur environnement, et que cela contribue à leur protection.
Les larves voient leur couleur se modifier par le biais processus
chimiques très compliqués. Toutefois, il ne fait aucun
doute que ni les oeufs, ni les larves ni les moustiques femelles
ne sont conscients de ces processus qui interviennent aux différents
stades du développement des moustiques. Et il est tout
à fait hors de question que ces êtres vivants aient eux-mêmes
conçu ce système, tout comme il est impensable que cela soit
le fruit d'une coïncidence. Il est évident que les moustiques ont
été dotés de ce système étonnant dès leur première apparition
sur terre.
La sortie de l'oeuf
Lorsque la période d'incubation est achevée, les larves
sortent des oeufs presque simultanément. Les larves, qui se
nourrissent continuellement, grandissent vite. Leurs peaux
deviennent rapidement trop étroites, entravant leur croissance.
Le moment est alors venu pour elles d'effectuer leur premier
changement de peau. Dans cette phase, la peau dure et
fragile se morcèle facilement. Avant que la larve du moustique
deux autres mues.
La méthode utilisée par les larves pour s'alimenter est plutôt
stupéfiante. Les larves produisent de légers tourbillons
dans l'eau à l'aide de leurs deux appendices en forme d'éventail
et constitués de plumes, et ainsi ils drainent vers leurs bouches
les bactéries et autres micro-organismes. La respiration
des larves, qui reposent la tête à l'envers sous l'eau, s'opère
par le biais d'un tube aérien similaire au tuba utilisé par les
plongeurs. Une solution visqueuse sécrétée par les corps des
larves empêche l'eau de boucher les orifices par lesquels elles
respirent. En bref, ces êtres vivants subsistent grâce à la mise
en jeu de nombreux équilibres fragiles qui interagissent. Ainsi,
sans tube respiratoire, les larves mourraient; sans sécrétions
visqueuses, ce tube respiratoire se remplirait d'eau; et si ces
deux systèmes se formaient à des instants différents, les larves
ne pourraient survivre et continuer leur développement. Tout
ceci prouve bien que le moustique a bien tous ses systèmes
intacts et qu'il est l'objet d'une création.
Les larves muent ensuite une nouvelle fois. Le dernier
changement de peau diffère sensiblement des autres. A ce stade,
les larves parviennent à leur niveau final de développement;
cette étape est appelée "stade nymphal". La gangue protectrice
qui les entoure est alors devenue trop étroite. Il est alors
temps pour les larves de sortir de leur "enveloppe". Et on voit
alors surgir une créature si différente qu'on est stupéfié de
constater qu'on a bien affaire à deux phases distinctes du développement
du même être. Comme il a déjà été dit, ce processus
de transformation est bien trop compliqué et délicat pour
avoir été conçu par la larve ou bien par la femelle moustique…
Lors de cette phase de transformation, l'animal court le
danger d'être étouffé, au cas où ses ouvertures respiratoires,
qui s'élèvent au-dessus de l'eau par l'intermédiaire d'un tube,
viendraient à être bouchées. Cependant, à partir de ce stade, la
respiration ne s'effectuera plus au moyen de ces trous, mais grâce
à deux nouveaux tubes émergeant depuis le bas de l'animal.
C'est pourquoi ces deux tubes s'élèvent jusqu'à la surface de
l'eau avant la mue. Le moustique qui se trouvait dans le cocon
nymphal est désormais parvenu à maturité; il est prêt à voler
muni de tous ses organes et appendices, tels que ses antennes,
ses trompes, ses pieds, sa poitrine, ses ailes, son abdomen et ses larges
yeux. Le cocon nymphal se déchire depuis le haut. Le plus grand risque à
ce stade est l'éventualité d'une infiltration d'eau à l'intérieur du cocon.
Heureusement, la partie déchirée du cocon est recouverte d'un liquide
visqueux spécial qui prévient tout contact entre la tête du moustique
et l'eau. Cet instant est crucial, et du fait que même un vent léger amènerait
la mort du moustique en le faisant retomber dans l'eau, celui-ci
doit s'extraire de l'élément liquide en faisant en sorte que seules ses
pattes touchent la surface de l'eau. Il parvient à faire cela.
Comment le premier moustique a-t-il acquis cette "capacité" à se
transformer de façon aussi spectaculaire?
Une larve a-t-elle pu "décider" de se transformer en un
moustique après avoir changé de peau à trois reprises? Absolument
pas! Il est tout à fait évident que ce minuscule être vivant,
qu'Allah cite en exemple, a spécifiquement été créé ainsi.
Une technique étonnante de succion de sang
La technique employée par le moustique pour aspirer le
sang est complexe, nécessitant la coordination très précise de
différents organes.
Après que le moustique s'est posé sur sa cible, il repère
un endroit propice au moyen des lèvres placées à l'extrémité
de trompe (proboscis). Le dard du moustique, semblable à la
COMMENT LES MOUSTIQUES PERCOIVENT-ILS LE MONDE EXTERIEUR?
Les moustiques sont dotés de récepteurs de chaleur extrêmement sensibles. Ils perçoivent les choses autour d'eux de différentes couleurs selon la chaleur se dégageant d'elles, comme le montre la photo de droite. Et comme cette perception ne dépend pas de la lumière, il est tout à fait aisé pour le moustique de détecter des vaisseaux sanguins même dans une pièce sombre. Les récepteurs du moustique sont suffisamment sensibles pour détecter des différences de température aussi faibles qu'un millième de degré Celsius.
succion du sang.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le moustique
ne perce pas la peau en pressurant celle-ci avec sa trompe. La
tâche essentielle incombe ici à la mâchoire supérieure, qui est
aussi tranchante qu'un couteau, et à la mandibule (mâchoire
inférieure), qui porte des dents incurvées vers l'arrière. Le
moustique effectue avec sa mandibule un mouvement de scie
d'avant en arrière, et il coupe la peau à l'aide de la mâchoire
supérieure. Lorsque le dard atteint le vaisseau sanguin, après
s'être infiltré à travers cette coupure de la peau, le "forage"
prend fin. Le temps est maintenant venu pour le moustique de
sucer le sang.
Cependant, comme nous le savons, la moindre atteinte
aux vaisseaux amène chez l'être humain la sécrétion d'une
enzyme qui fait coaguler le sang et arrête son écoulement.
Cette enzyme pourrait créer un problème pour le
moustique, du fait que l'organisme ne peut que réagir
pour résorber la brèche ouverte par le moustique,
en précipitant la coagulation du sang. Ceci signifierait
l'impossibilité pour le moustique de sucer du sang humain.
Mais le problème est surmonté par le moustique.
En effet, avant d'entreprendre la succion, l'insecte
injecte dans la fissure un liquide spécial sécrété dans
son corps. Ce liquide neutralise l'enzyme responsable
de la coagulation du sang. Ainsi le moustique
peut-il aspirer tout le sang dont il a besoin.
Les démangeaisons et l'enflure qui
apparaissent à l'endroit de la piqûre
sont justement causés par ce liquide
qui empêche la coagulation.
Il s'agit bien là d'un processus
extraordinaire, qui soulève les questions
suivantes:
1) Comment le moustique sait-il
qu'il y a dans le corps humain une
enzyme de coagulation?
2) Afin de sécréter en lui-même
Allah , Harun Yahya , moustique , signes
du nectar, qu'on ne trouve pas en hiver. C'est pour
cette raison qu'elles combinent le nectar collecté
l'été avec des sécrétions spéciales issues de leur propre corps,
pour produire une nouvelle substance nutritive, le miel, qu'elles
emmagasineront en vue des mois d'hiver à venir.
Il est important de noter que la quantité de miel produite
dépasse de beaucoup leurs propres besoins. La première
question qui vient par conséquent à l'esprit est: pourquoi les
abeilles n'abandonnent-elles pas ces "excédents" qui semblent
correspondants à un gaspillage de temps et d'énergie pour
elles? La réponse à cette question est cachée dans "l'inspiration
faite aux abeilles", dont il a été question dans le verset
évoqué plus haut.
Les abeilles ne produisent pas seulement du miel pour
elles-mêmes, mais aussi pour les êtres humains. A l'instar de
nombreuses autres créatures, les abeilles ont été dédiées au
service de l'être humain, tout comme les poules, qui pondent
des oeufs dont elles n'ont pas besoin, ou encore les vaches, qui
donnent davantage de lait que ce dont sa progéniture a besoin.
L'excellente organisation de la ruche
La vie des abeilles dans la ruche et leur processus de production
de miel sont fascinants. Sans pouvoir entrer dans trop
de détails, découvrons néanmoins les grandes lignes de la "vie
sociale" des abeilles. Les abeilles ont à accomplir de nombreuses
"tâches", et elles s'en acquittent avec brio, selon une admirable
organisation.
La régulation de l'humidité et la ventilation de la
ruche: L'humidité de la ruche, qui confère au miel sa qualité
hautement protectrice, doit être conservée à l'intérieur de cer-
taines limites. Si ces limites ne sont pas respectées, alors les
qualités nutritives du miel vont péricliter. De façon similaire,
une régulation de la température de la ruche est nécessaire: il
faut qu'elle soit maintenue à 35°C pendant 10 mois de l'année.
Pour que ces deux contraintes soient satisfaites, un groupe particulier
d'abeilles prend en charge la "ventilation" de la ruche.
Par un jour de forte chaleur, il est facile d'apercevoir les
abeilles en train de rafraîchir la ruche: l'entrée de celle-ci se
remplit d'abeilles qui se fixent sur la structure en bois et qui
ventilent l'espace environnant grâce à leurs ailes. Dans une
ruche standard, l'air qui entre par un côté est poussé vers l'extérieur
de l'autre côté; en effet, des abeilles travaillent à l'intérieur
de la ruche pour propulser l'air frais dans tous les
recoins de celle-ci.
Cette ventilation est également très efficace pour assurer la
protection de la ruche contre la fumée et la pollution de l'air.
Un système immunitaire: Les efforts entrepris par les
abeilles afin de préserver la qualité du miel ne sont pas limités
à la régulation de l'humidité et de la chaleur. En effet, un véritable
système préventif existe dans la ruche afin d'ôter toute substance
susceptible d'engendrer une production de bactéries. Et
pour mieux faire, il y a une vigilance destinée à empêcher toute
substance étrangère de pénétrer dans la ruche. Cette fonction
est assurée par deux gardiens laissés en faction à l'entrée
de celle-ci. Et si malgré tout, une entité étrangère de petite
taille (tel un insecte par exemple) parvient à entrer, alors ce
sont toutes les abeilles qui vont se mobiliser pour l'éradiquer.
Si un objet étranger plus important vient à pénétrer dans
la ruche, alors un autre mécanisme de protection est activé:
les abeilles "embaument" l'intrus à l'aide d'une substance appelée
"propolis (résine des abeilles)", qui est élaborée à partir
des résines collectées par les abeilles sur les écorces et les
bourgeons d'arbres tels que le pin, le peuplier et l'acacia, auxquelles
elles ajoutent leurs propres sécrétions. La propolis est
également utilisée pour combler les fissures pouvant survenir
dans l'enceinte de la ruche; après avoir été appliquée sur les
trous, cette résine sèche en réagissant avec l'air, formant ainsi
une surface dure. De cette manière, toutes sortes de menaces
extérieures peuvent être prévenues. Les abeilles utilisent
la propolis dans la plupart de leurs travaux.
A ce point de l'exposé, de nombreuses questions viennent
à l'esprit. La propolis possède la caractéristique qui ne permet
à aucune bactérie de se développer en son sein, ce qui rend
cette substance idéale pour l'embaumement. Mais comment
les abeilles connaissent-elles ces vertus? Et comment les
abeilles peuvent-elles produire une substance que l'homme ne
peut produire qu'en laboratoire, en possédant de plus une
certaine technologie et une bonne connaissance de la chimie?
Comment savent-elles qu'un insecte mort produit des bactéries
et que l'embaumement neutralise les bactéries?
Il est évident que l'abeille n'a ni connaissance sur le sujet,
ni de laboratoire dans son corps. L'abeille n'est qu'un insecte
mesurant 1 ou 2 cm, et elle n'accomplit que ce que son Seigneur
lui a inspiré.
Un stockage maximal avec un minimum
de matériaux
Les abeilles construisent des ruches dans lesquelles jusqu'à
80.000 d'entre elles peuvent vivre et travailler ensemble en
fabriquant de petites cellules de cire appelées alvéoles.
La ruche est composée de rayons de cire alvéolés, comportant
des centaines de ces cellules sur chaque face. Toutes
les alvéoles ont exactement la même taille. Ce travail d'ingénierie
miraculeux est réalisé grâce au travail coordonné de
milliers d'abeilles. Ces cellules servent à emmagasiner le miel
produit et aussi à y placer les jeunes abeilles.
Les abeilles utilisent depuis des millions d'années la structure
hexagonale pour la construction de ces rayons alvéolés (une
abeille fossilisée datant d'une centaine de millions d'années a
été retrouvée). Il est étonnant qu'elles aient choisi la structure
hexagonale plutôt qu'une structure pentagonale ou octogonale.
Les mathématiciens font la remarque suivante: "La structure
hexagonale est la forme géométrique permettant la plus grande
répétition de structures semblables dans une surface donnée."
Si les alvéoles étaient construites selon une forme différente,
alors il y aurait eu des espaces inutilisés; alors moins de
miel aurait été stocké, et le bénéfice produit eût été moindre.
Par ailleurs, à volume égal, des cellules triangulaire, quadrangulaire
et hexagonale permettraient le même stockage de
miel, mais la forme hexagonale permet d'avoir la plus petite
circonférence, minimisant ainsi la quantité de cire nécessaire à
leur construction.
En conclusion, les cellules hexagonales requièrent un minimum
de cire permettant leur élaboration tout en stockant la
plus grande quantité possible de miel. Les abeilles n'ont certainement
pas calculé elles-mêmes tout ceci, ces connaissances
n'ayant été acquises par l'homme qu'après de nombreux calculs
géométriques complexes. Ces petites créatures utilisent
la forme hexagonale de façon innée, simplement parce que
leur Seigneur leur a "inspiré" et enseigné d'agir ainsi.
Le tracé hexagonal des alvéoles est pratique à plusieurs
égards. Les cellules s'imbriquent parfaitement les unes dans les
autres, partageant des murs mitoyens. Ceci permet également
un stockage de miel optimal avec une dépense de cire minimale.
Et bien que les parois des alvéoles soient assez minces, elles
sont très résistantes et suffisamment solides pour supporter
plusieurs fois leur propre poids.
Lorsqu'elles construisent les faces arrière des cellules, les
abeilles appliquent les mêmes principes d'économie que pour
construire les parois latérales de ces cellules.
Les rayons sont construits comme des tranches comportant
chacune deux couches étalées dos à dos. Dans ce cas survient
le problème du point de jonction de deux alvéoles. En
combinant trois quadrilatères équilatéraux pour réaliser la surface
de fond des cellules, ce problème se trouve résolu. Lorsque
trois cellules sont construites sur un côté du rayon, le fond
d'une cellule de l'autre face est automatiquement construit.
Comme la paroi arrière est composée de plaques de cire
en forme de quadrilatères équilatéraux, on constate un élargissement
vers le fond des cellules élaborées de cette manière.
Ce qui signifie une augmentation du volume de la cellule et,
par conséquent, une plus grande quantité de miel stockée.
Autres caractéristiques des alvéoles
des ruches
Il faut également signaler un autre point particulier de la
construction des rayons des ruches: il s'agit de l'inclinaison des
alvéoles; celles-ci se trouvent surélevées sur chaque bord de
13° environ, ce qui les empêche d'être parallèles au sol. Ainsi,
le miel ne coulera pas au dehors de la cellule.
Tout en travaillant, les abeilles ouvrières forment des cercles
et se rassemblent dans des essaims. En agissant ainsi, elles
maintiennent la température nécessaire à la production de
cire. De petits sacs situés dans leurs abdomens produisent un
liquide transparent qui s'écoule à l'extérieur et permet de durcir
les fines couches de cire. Les abeilles collectent la cire à l'aide
de crochets fixés sur leurs pattes. Elles placent cette cire
dans leurs bouches, et la mâchent et la transforment jusqu'à ce
qu'elle devienne suffisamment molle et puisse donc être appliquée
aux parois des alvéoles. Beaucoup d'abeilles oeuvrent
ensemble afin de maintenir la température sur leur lieu de travail,
pour que la cire demeure tendre et malléable.
Notons un autre point intéressant: la construction d'un
rayon part du côté supérieur de la ruche, et deux ou trois rangées
séparées sont élaborées ensuite simultanément, en direction
du bas. Et ce tandis que le rayon se développe dans deux
directions opposées, à partir du fond des alvéoles où ses deux
faces ont une surface commune. Ce processus se réalise avec
une harmonie et un ordre étonnants, si bien qu'il n'est jamais
possible de comprendre qu'un rayon se compose en fait de
trois parties distinctes. Les tranches du rayon, qui ont été élaborées
conjointement depuis des directions différentes, sont
si parfaitement disposées que, en dépit des centaines d'angles
différents présents dans sa structure, l'ensemble ressemble à
une pièce uniforme.
Pour réaliser une telle construction, les abeilles ont a pri-
ori besoin de calculer par avance les distances comprises
entre les points de départ et de connexion, et ensuite d'en
déduire les dimensions des alvéoles. Comment un tel calcul si
délicat peut-il être accompli par des milliers d'abeilles? Ceci a
toujours impressionné les scientifiques.
Il est clairement déraisonnable de supposer que les
abeilles ont résolu ce problème, que l'homme lui-même parvient
difficilement à gérer. Il y a nécessairement une organisation
sous-jacente à tout cela, extrêmement minutieuse, que
les abeilles n'ont pas pu concevoir d'elles-mêmes.
Alors comment ont-elles pu parvenir à un tel résultat? Un
évolutionniste expliquerait que cet événement a été engendré
par "l'instinct". Cependant, quel est l'instinct qui peut s'adresser
à des milliers d'abeilles simultanément et leur faire accomplir
une tâche collective?
Par ailleurs, les "instincts" de toutes les abeilles auraient
besoin d'être coordonnés par un "instinct" supérieur, unique
de surcroît, conditions "sine qua non" pour qu'elles puissent
travailler selon un même objectif. Les abeilles, qui commencent
la construction des rayons de la ruche depuis plusieurs
endroits et qui, ensuite, combinent leurs tâches séparées sans
laisser de trous et en ayant toutes utilisé la même structure
hexagonale parfaite, doivent certainement avoir reçu des messages
"instinctifs" de la même source en question!…
Le terme "instinct" utilisé ci-dessus n'est qu'un "nom inventé",
comme il est mentionné dans le Coran, dans le verset 40 de
la sourate Yusuf. Il est tout à fait stérile de faire usage de tels
"noms inventés" afin de dissimuler des vérités patentes. Les
abeilles sont guidées par une source unique et par conséquent
elles parviennent à accomplir des tâches impossibles à mener à
bien sinon. Ce n'est pas l'instinct, un terme dénué de définition,
qui guide les abeilles mais "l'inspiration" mentionnée dans la sourate
an-Nahl. Ce que réalisent ces frêles animaux est simplement
le programme qu'Allah a spécifiquement conçu pour elles.
Comment elles s'orientent
Les abeilles doivent fréquemment parcourir de longues distances et
le pollen des fleurs et les éléments constitutifs du miel dans un
rayon de 800 mètres autour de la ruche. Une abeille qui découvre
des fleurs retourne à sa ruche et fait part de sa découverte
aux autres, mais comment va-t-elle leur décrire l'emplacement des fleurs?
Elle va le faire en dansant!… L'abeille retournant à la ruche
entame une danse. Cette danse est un moyen d'expression,
utilisée pour faire passer un message aux autres abeilles; répétée
de multiples fois, elle permet de fournir toutes les informations
nécessaires à propos de l'inclinaison, de la direction,
de la distance d'éloignement, ainsi que tous autres détails permettant
aux abeilles d'atteindre la source de nourriture.
La danse en question est en fait une figure "8" constamment
répétée (voir figure ci-dessus). L'abeille représente la partie
médiane de la figure "8" en faisant frétiller sa queue et en
accomplissant des zigzags. L'angle compris entre la direction
des zigzags et la ligne reliant la ruche à la projection du Soleil
sur le sol donne la direction exacte de la source de nourriture
(voir les deux figures).
Cependant, la seule connaissance de la direction de la
nourriture n'est pas suffisante. Les abeilles ouvrières ont également
besoin de savoir quelle distance il leur faudra parcourir
pour collecter les ingrédients du miel, information qui est
fournie par l'abeille "éclaireuse" au moyen de certains mouvements
du corps. Pour cela, elle remue la partie inférieure de
son corps et crée des courants d'air. Par exemple, afin de
"décrire" une distance longue de 250 mètres, elle effectue cinq
mouvements du corps en une demi-minute. En conclusion,
l'emplacement exact de la source de nourriture sera connu en
détail, en direction et en distance.
Un nouveau problème attend l'abeille lorsque le vol de
reconnaissance dure longtemps; en effet, le Soleil "se déplace"
d'un degré toutes les 4 minutes. Donc l'abeille fait théoriquement
une erreur d'un degré pour chaque ensemble de 4 minutes
écoulées dans son voyage de recherche.
Etonnamment, ceci ne pose pas problème à l'abeille! L'oeil
de l'abeille est formé de centaines de petites lentilles hexagonales,
et chacune d'elles observe une zone très étroite à la
manière d'un télescope. Une abeille regardant vers le Soleil à
un certain moment de la journée est toujours capable de s'orienter
en vol. L'hypothèse généralement avancée pour expliquer
ce fait est que l'abeille rectifie son vol en tenant compte
de la différence de lumière émise par le Soleil selon le moment
de la journée. Par voie de conséquence, l'abeille détermine la
direction de la "cible" sans erreur, en effectuant les corrections
nécessaires aux informations fournies au reste de la
ruche au fur et à mesure que le Soleil avance dans sa course.
La méthode de marquage des fleurs
Quand une fleur a déjà été visitée, les abeilles nouvellement
venues comprennent qu'une autre abeille a déjà consommé
le nectar de cette fleur, et elles s'éloignent sans tarder.
De cette façon, elles économisent du temps et de l'énergie.
Mais comment les arrivants savent-ils que le nectar a été consommé,
sans avoir à examiner la fleur?
Ceci est rendu possible par le fait que les abeilles ayant
précédemment visité la fleur l'ont "marquée" en y déposant
une goutte dégageant une odeur spéciale. Chaque fois qu'une
nouvelle abeille se présentera près de cette fleur, elle percevra
cette senteur et comprendra donc qu'il lui faut passer son
chemin et se diriger vers une autre fleur.
Le miracle du miel
Savez-vous à quel point le miel est une source de nourriture
importante, qu'Allah offre à l'homme par le biais d'un si
frêle insecte?
Le miel se compose de sucres tels que le glucose et le
fructose, et de minéraux tels que le magnésium, le potassium,
le calcium, le sodium, le soufre, le fer et le phosphate. Il contient
les vitamines B1, B2, C, B6, B5 et B3, et cette composition
varie selon les qualités du nectar et du pollen. En plus des
éléments précités, le cuivre, l'iode et le zinc sont également
présents, en faibles quantités. Plusieurs catégories d'hormones
entrent aussi dans la composition du miel.
Comme Allah dit dans le Coran, le miel est "guérison pour
les gens". Ce fait scientifique s'est trouvé confirmé lors de la
Conférence Mondiale sur l'Apiculture, qui s'est tenue en
Chine du 20 au 26 septembre 1993. Lors de ce congrès, des
traitements comportant des dérivés du miel ont fait l'objet de
discussions. Des scientifiques américains en particulier ont
affirmé que le miel, la gelée royale, le pollen et la propolis
abeille , Allah , Harun Yahya , signes
les caractéristiques qu'elles possèdent, reflètent la
puissance et le savoir infinis de leur Créateur. Allah
exprime ce fait dans de nombreux versets coraniques, dans
lesquels Il souligne que tout ce qu'Il a créé est en fait un signe
qui constitue un symbole et un avertissement.
Dans le verset 17 de la sourate al-Ghashiyah, Allah fait
référence à un animal, que nous allons examiner et à propos
duquel nous allons réfléchir: le chameau.
Dans cette section, nous allons étudier cet être vivant sur
lequel Allah a attiré notre attention dans l'expression coranique
suivante:
Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment
ils ont été créés?…
Ce qui confère au chameau un caractère si particulier est
la structure de son corps, qui n'est pas affecté même dans les
conditions les plus sévères. Le corps du chameau est tel qu'il
lui permet de survivre pendant plusieurs jours sans vivres ni
eau, et qu'il peut effectuer un long trajet avec une charge de
plusieurs centaines de kilogrammes sur son dos.
Les caractéristiques du chameau, que vous allez découvrir
en détail dans les pages qui suivent, prouvent que cet animal a
été tout particulièrement créé pour évoluer dans des conditions
climatiques très sèches, et qu'il a été dédié au service de
l'humanité. Ceci constitue un signe évident de création pour
des gens doués d'intelligence.
Dans l'alternance de la nuit et du jour, et aussi
dans tout ce qu'Allah a créé dans les cieux et la terre,
il y a des signes, certes, pour des gens qui craignent
Allah. (Surat Yunus: 6)
Extraordinaire résistance à la faim et
à la soif
Le chameau peut survivre sans eau ni nourriture pendant
huit jours à une température de 50°C. Dans cette période, il
perdra 22 % de son poids total. Alors qu'un homme sera mourant
s'il perd une quantité d'eau équivalente à 12 % de son
propre poids, un chameau amaigri peut survivre tout en ayant
perdu une quantité d'eau équivalente à 40 % du poids de son
corps. L'une des raisons de sa résistance à la soif est un mécanisme
qui permet à l'animal d'augmenter sa température interne
jusqu'à 41°C, minimisant ainsi les pertes en eau dans les
conditions les plus extrêmes. Il peut également réduire la température
de son corps jusqu'à 30°C dans les nuits froides du
désert.
Une grande capacité pour stocker l'eau
Les chameaux peuvent consommer jusqu'à 130 litres
d'eau, ce qui correspond environ à un tiers du poids de leur
corps, en seulement 10 minutes. Par ailleurs, les chameaux
possèdent dans leur nez une structure muqueuse qui est 100
fois plus large que celle des humains; munis de ces larges
mucosités nasales incurvées, les chameaux peuvent retenir 66
% de l'humidité de l'air.
Une utilisation optimale de nourriture et
de l'eau
La plupart des animaux meurent par empoisonnement
lorsque l'urée accumulée dans les reins se diffuse dans le sang.
Cependant, les chameaux utilisent au maximum l'eau et la
nourriture qu'ils consomment en faisant passer cette urée de
nombreuses fois à travers le foie. A la fois le sang et les structures
cellulaires du chameau sont adaptées afin de permettre
à cet animal de survivre pendant de longues périodes sans eau
dans les milieux désertiques.
Les parois cellulaires de l'animal préviennent toute perte
d'eau excédentaire. De plus, la composition du sang est telle
qu'il n'y a pas de ralentissement de la circulation sanguine
même si la quantité d'eau dans le corps du chameau est réduite
au minimum. Par ailleurs, l'enzyme appelée albumine, qui
renforce la résistance à la soif, est présente dans le sang du
chameau en plus grande quantité que dans le sang des autres
êtres vivants.
Les bosses du chameau constituent un autre élément
essentiel de sa bonne tenue dans les environnements extrêmes.
Un cinquième du poids du chameau s'y trouve rassemblé, sous
forme de graisse. Le stockage de la graisse dans une seule
région du corps entrave la déperdition d'eau dans tout le corps,
car celle-ci est précisément due à la graisse. Ainsi le chameau
minimise l'utilisation de l'eau contenue dans son organisme.
Bien qu'un chameau consomme habituellement 30 à 50
kilogrammes de nourriture par jour, il lui est possible de survivre
pendant un mois en se contentant de 2 kilogrammes
d'herbe par jour. Les chameaux possèdent de fortes lèvres,
semblables à de la gomme, qui leur permettent de manger des
épines suffisamment pointues pour pouvoir percer du cuir
épais. De plus, ils possèdent un estomac à quatre compartiments
ainsi qu'un solide système digestif, leur permettant d'assimiler
tout ce qu'ils peuvent ingurgiter. Ils peuvent même avaler
des matériaux tels que du caoutchouc, qu'on ne peut
quand même pas considérer comme étant une nourriture normale!
Une telle faculté d'adaptation est vraiment très précieuse
dans les environnements très hostiles.
Une protection contre les tornades et les
tempêtes
Les yeux du chameau possèdent deux couches de cils
entrelacés, protégeant efficacement les yeux de l'animal contre
les fortes tempêtes de sable. De plus, le chameau peut fermer
ses naseaux, afin de ne pas permettre au sable de pénétrer.
Une protection contre les brûlures et le
froid excessif
Le pelage épais et impénétrable du chameau évite à la peau
du chameau d'être affectée par les brûlures du soleil du désert.
Il protège également l'animal contre les atteintes des grands
froids. Ainsi les chameaux du Sahara supportent-ils des températures
supérieures à 50°C, tandis que les chameaux des hautes
vallées froides de Bactriane (au nord de l'Afghanistan) peuvent
survivre lorsque la température descend au-dessous de –50°C,
à une altitude voisine de 4.000 mètres.
Une protection contre le sable brûlant
Les pieds du chameau, larges en comparaison de ses pattes,
sont spécialement "conçus et élargis afin d'aider l'animal à
avancer dans le sable sans risque d'enlisement. Ces pieds possèdent
une forme élargie à la base et boursouflée. De plus, une
peau épaisse sous la voûte plantaire constitue une protection
contre le sable brûlant du désert.
Allah , chameau , Harun Yahya , signes
la: "Ceux que vous invoquez en dehors d'Allah ne
sauraient même pas créer une seule mouche, quand
même ils s'uniraient pour cela. Et si la mouche les
dépouillait de quelque chose, ils ne sauraient le lui
reprendre. Le solliciteur et le sollicité sont pareillement
faibles! Ils n'ont pas estimé Allah à Sa juste
valeur; Allah est certes Fort et Tout-Puissant."
(Surat al-Hajj: 73-74)
Une vue panoramique à l'aide de milliers
de lentilles
d'une mouche autorisent un champ de vision bien plus large
que celui des lentilles ordinaires. Certaines espèces de mouches
en possèdent jusqu'à 5.000. De plus, la structure sphérique
des yeux des mouches permet à celle-ci de voir ce qui se
passe derrière elle, la plaçant ainsi dans une situation avantageuse
face à ses ennemis.
LA TROMPE PRÉHENSILE DE LA MOUCHE: LE PROBOSCIS
Une autre spécificité de la mouche est la manière dont elles digèrent la nourriture.
Contrairement à de nombreux autres organismes vivants,
les mouches ne digèrent pas la nourriture après
l'avoir ingérée dans leur bouche, mais dans leur
cas ce mécanisme s'effectue à l'extérieur de leur corps.
Elles déversent un liquide spécial sur la nourriture au moyen
de leur proboscis, qui contribue à donner à la nourriture un
degré de consistance permettant son absorption, qui elle-même
s'effectue au moyen des pompes situées dans leur gorge.
Allah , Harun Yahya , mouche , signes
se pose pas la question suivante: "Comment s'est effectuée
ma venue dans l'existence?", elle adoptera une attitude illogique et se
dira à elle-même: "De toute manière je suis là, peu importe le reste!".
Avec un tel raisonnement, tout un chacun mènera sa vie sans jamais
prendre le temps de réfléchir à toutes les questions de ce genre-là.
Cependant, tout être humain doué de bon sens devrait s'interroger sur
la façon dont il a été créé, et il devrait conduire sa vie en conséquence.
Tout en agissant ainsi, il ne devrait pas craindre,
contrairement à certains, de tirer la conclusion suivante: "J'ai
été créé." Les gens mentionnés plus haut ne veulent assumer
aucune responsabilité à l'égard d'un Créateur; ils redoutent
d'avoir à changer leurs styles de vie, leurs habitudes, ainsi que
les idéologies qu'ils ont suivies, au cas où ils reconnaîtraient le
fait qu'ils ont bel et bien été créés. Ainsi ils expriment leur
refus d'avoir à obéir à leur Créateur. Ceux qui rejettent Allah
et ceux qui "les (Ses signes) nièrent injustement et
orgueilleusement, tandis qu'en eux-mêmes ils y
croyaient avec certitude" (Surat an-Naml: 14), comme le
Coran les décrit, adoptent cette psychologie.
D'autre part, toute personne qui réfléchit sur sa propre
existence avec sagesse et intelligence ne verra en elle-même
que des signes de la création d'Allah. Elle s'apercevra que sa
vie dépend de la bonne synchronisation de milliers de systèmes
complexes, qu'elle n'a pas créés et qu'elle ne peut contrôler.
Cette personne comprendra qu'elle a été "faite" et, par la
connaissance de son Créateur, elle s'efforcera de comprendre
pourquoi cette création s'est produite.
Pour quiconque essaye de comprendre le sens de sa vie il
y a un livre de guidance: le Coran. Ce livre est envoyé par le
Créateur à destination de tous les êtres humains sur terre.
Le fait que la création se déroule exactement comme le
Coran le décrit constitue un signe puissant pour tous les gens
doués de compréhension.
Les pages qui vont suivre comportent divers éléments d'information
pour ceux qui font preuve de sagesse et qui utilisent
leur bon sens; elles montrent comment "ils ont été créés" et
mettent en relief l'aspect merveilleux de cette création.
L'histoire de la création de l'homme débute dans deux
endroits très éloignés l'un de l'autre. Un être humain commence
son existence par l'union de deux substances distinctes
présentes respectivement dans le corps de l'homme et dans
celui de la femme, qui sont créés de façons totalement indépendants
bien qu'il se trouve qu'ils sont finalement en complète
harmonie l'un avec l'autre. Par ailleurs, il est certain que le
sperme de l'homme n'est pas produit de par la volonté ni sous
le contrôle de celui-ci, tout comme l'ovule dans le corps de la
femme ne dépend en rien de la volonté de cette dernière. En
vérité, l'homme et la femme ne sont même pas conscients de
ce qui est ainsi élaboré en eux-mêmes:
C'est Nous qui vous avons créés. Pourquoi ne croiriez-
vous donc pas? Avez-vous réfléchi au sperme
que vous éjaculez? Est-ce vous qui le créez ou en sommes-
Nous le Créateur?(Surat al- Waqi'ah: 57-59)
Il est évident que les deux substances, celles provenant de
l'homme et celle provenant de la femme, sont créées de manière
concertée. La création de ces deux substances,
leur union et la formation consécutive d'un être humain sont
vraiment de grands miracles.
Le sperme, qui constitue le premier élément dans la création
d'un nouvel être humain, est produit "à l'extérieur" du
corps de l'homme.
La raison en est que la production de sperme n'est possible
que dans un environnement plus frais de deux degrés par
rapport à la température habituelle du corps humain. Et pour
stabiliser le niveau de température, les testicules sont recouverts
d'une peau spéciale; celle-ci se contracte par temps froid,
tandis qu'elle se dilate si la température ambiante est élevée, ce
qui permet de maintenir constante la température interne des
testicules. Est-ce que l'homme "régule" lui-même cet équilibre
délicat? Certainement pas. L'homme n'en est même pas conscient.
Les opposants à la reconnaissance de la Création se bornent
à dire à ce propos qu'il s'agit là d'une "fonction inconnue
du corps humain". Mais ce terme de "fonction inconnue" n'est
rien d'autre qu'une "appellation inconsistante".
Produits dans les testicules à la cadence de 1.000 à la minute,
les spermatozoïdes ont une forme et une composition spécialement
adaptées à leur voyage vers les ovaires de la femme, voyage
qui se déroule comme s'ils "connaissaient les lieux". Un spermatozoïde
est composé d'une tête, d'un cou et d'une queue. Sa
queue l'aide à se déplacer dans l'utérus à la manière d'un poisson.
Sa partie tête, contenant des éléments du code génétique
du futur nouveau-né, est recouverte d'un écran protecteur
spécial. La fonction de cet écran apparaît clairement quand on
considère que l'entrée de l'utérus de la mère est un environnement
très acide. Il est clair qu'une telle protection n'a pu être
mise en place que par "quelqu'un" conscient de cette acidité (ce
caractère acide ayant pour objectif de protéger la mère contre
les microbes).
Ce ne sont pas seulement des millions de spermatozoïdes
qui sont éjaculés à l'intérieur de l'utérus. Le sperme est un
mélange de diverses catégories de fluides, ce que met en exergue
le Coran dans le verset ci-dessous:
S'est-il écoulé pour l'homme un laps de temps
durant lequel il n'était même pas une chose notoire?
En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte
de sperme aux composantes diverses pour le
mettre à l'épreuve, et c'est pourquoi Nous l'avons
fait entendant et voyant. (Surat al-Insan: 1-2)
Ces fluides contiennent du sucre, qui doit fournir l'énergie
dont ont besoin les spermatozoïdes. De plus, leur composition
leur permet de remplir diverses tâches telles que la neutralisa-
tion des acides à l'entrée de l'utérus de la mère et le maintien
du caractère gluant de l'environnement des spermatozoïdes,
ce qui facilite le déplacement de ceux-ci. Là encore nous
voyons à quel point deux entités différentes et indépendantes
sont créées en symbiose. Les spermatozoïdes progressent
péniblement dans le corps de la mère vers l'ovule, et seuls un
millier d'entre eux environ y parviendront, alors qu'ils étaient
entre 200 et 300 millions au départ.
L'ovule
Tandis que le sperme est conçu en fonction de l'ovule, ce
dernier, de son côté, est préparé à devenir la semence de la
vie dans un environnement totalement différent… Alors que
la femme en est tout à fait inconsciente, un oeuf s'étant développé
dans l'ovaire est déposé dans la cavité abdominale, puis
il est saisi par les extrémités des appendices appelés les trompes
de Fallope. Ensuite, l'oeuf commence à se mouvoir à l'aide
des cils internes situés dans ces trompes. L'oeuf n'est alors pas
plus gros que la moitié d'une particule de sel.
Les spermatozoïdes rencontrent l'ovule à l'intérieur des
trompes de Fallope. Là, l'ovule commence à sécréter un fluide
spécial, et c'est justement cette sécrétion qui permettra aux
spermatozoïdes de localiser l'ovule. Mais attention: lorsque
nous disons "commence à sécréter", il ne s'agit pas d'une
action consciente faisant suite à une décision se produisant au
moment voulu, car cette entité microscopique qu'est l'ovule
ne saurait se comporter ainsi, et choisir de sécréter le composé
chimique qui convient. C'est plutôt l'expression d'une
volonté supérieure, qui a créé les choses ainsi, et il serait
absurde d'évoquer à ce propos une simple bonne coïncidence.
En résumé, le système reproducteur du corps est conçu
afin d'unir l'ovule et les spermatozoïdes. Ce qui signifie que le
système reproducteur de la femme est créé selon les besoins
des spermatozoïdes, et que les spermatozoïdes sont créés
selon les caractéristiques de l'environnement à l'intérieur du
corps de la femme.
La rencontre des spermatozoïdes et
de l'ovule
Alors que le sperme qui fertilisera l'ovule se rapproche de
celui-ci, l'ovule "décide" encore de sécréter un fluide spécial,
qui cette fois est destiné à dissoudre l'écran protecteur des
spermatozoïdes. Par conséquent, des enzymes dissolvantes,
préparées en vue de la rencontre avec l'ovule et situées audessous
de cet écran, se trouvent être libérées. Lorsque le
sperme atteint l'ovule, ces enzymes percent la membrane de
l'ovule, permettant au sperme d'y entrer. Les spermatozoïdes
situés autour de l'ovule essaient tous de pénétrer, mais en
général seul l'un d'eux y parvient.
Les versets coraniques décrivant cette étape sont très
intéressants. Dans le Coran, il est spécifié que l'être humain
est élaboré à partir d'une petite quantité d'un liquide vil, qui
est précisément le sperme:
… puis Il tira sa descendance d'un extrait de vil
liquide. (Surat as-Sajda: 8)
Comme nous informe le verset, ce n'est pas le fluide porteur
des spermatozoïdes qui fertilise lui-même l'ovule, mais
seulement un "extrait" de lui. Un simple spermatozoïde constitue
à lui seul l'agent fertilisant et, de plus, les chromosomes
de ce spermatozoïde qui en sont un "extrait".
Quand un ovule a laissé entrer un spermatozoïde en lui, il
n'est pas possible à un second spermatozoïde de pénétrer. La
raison en est le champ électrique qui se forme autour de l'ovule.
La région périphérique de l'ovule est ordinairement chargée
négativement, et dès que le premier spermatozoïde est
entré dans l'ovule, la charge devient positive. Par conséquent
l'ovule, qui porte désormais la même charge que les spermatozoïdes,
commence à repousser ceux-ci.
Ceci signifie que les charges électriques des deux substances,
formées séparément et indépendamment l'une de l'autre,
sont aussi en accord.
Pour finir, l'ADN contenu dans le sperme de l'homme et
l'ADN contenu dans l'ovule de la femme se combinent, et il
apparaît alors la première cellule d'un nouvel être humain dans
l'utérus de la mère: le zygote.
Le caillot s'accrochant à l'utérus
La cellule unique née de l'union du sperme du mâle et de
l'ovule de la femelle, que la biologie a dénommée "zygote", contient
les éléments fondamentaux du futur nouveau-né, et le
nouvel être va commencer à croître par le processus de la division
cellulaire, pour devenir finalement un "morceau de chair".
Le zygote, cependant, ne se développe pas dans le vide; il
s'accroche à la paroi de l'utérus tout comme les racines qui
sont fermement fixées dans la terre par l'intermédiaire de
leurs racines. C'est par ce lien que le zygote peut obtenir les
substances essentielles pour son développement à partir du
corps de la mère.
Un tel détail ne pouvait être connu sans une solide connaissance
de la physiologie. Il est évident que ce savoir n'était accessible
à personne il y a quatorze siècles. Autre aspect à noter,
Allah fait toujours référence dans le Coran au zygote se développant
dans l'utérus de la mère avec l'expression "caillot de sang":
Lis, au Nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé
l'homme d'un caillot de sang. Lis! Ton Seigneur est
le Très Noble. (Surat al-'Alaq: 1-3)
L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation
à observer et sans comptes à rendre? N'était-il pas
une goutte de sperme éjaculé, ensuite un caillot de
sang? Puis Il l'a créé et formé harmonieusement;
Puis Il en a alors fait les deux éléments de couple:
le mâle et la femelle. (Surat al-Qiyamah: 36-39)
La signification du terme arabe "caillot de sang" est "une
chose qui s'accroche quelque part". Le terme est utilisé littéralement
afin de décrire les sangsues qui adhèrent à un corps
pour lui sucer son sang. C'est là évidemment la meilleure
façon de décrire le zygote qui se fixe sur les parois de l'utérus
et qui en tirent leur subsistance.
Le Coran va même plus loin dans la description du zygote.
Parfaitement accroché sur l'utérus, le zygote commence à se
développer. Dans le même temps, l'utérus de la mère est rempli
d'un fluide appelé le "liquide amniotique", qui enveloppe le
zygote. La plus importante fonction de ce liquide est d'assurer
la protection du bébé contre les coups de l'extérieur. Dans le
Coran, ce fait est ainsi décrit:
Ne vous avons-Nous pas créés d'une eau vile, que
Nous avons placée dans un
reposoir sûr? (Surat al-Mursalat:
20-21)
Toutes ces informations fournies
par le Coran concernant la formation
de l'être humain démontrent
que le Livre Sacré provient de Celui
qui connaît toute cette création
dans les moindres détails. Cette réalité prouve une fois de plus
que le Coran est bien la parole d'Allah.
Pendant ce temps l'embryon, qui avait précédemment l'allure
d'une substance gélatineuse, se transforme peu à peu. Les
os commencent à apparaître, afin de permettre plus tard au
corps de se tenir debout. Les cellules, qui étaient initialement
semblables les unes aux autres, deviennent spécialisées: certaines
vont former les cellules des yeux, sensibles à la lumière,
d'autres formeront les nerfs sensibles au froid, à la chaleur et
à la douleur, et d'autres encore deviendront sensibles aux
vibrations sonores. Les cellules décident-elles d'elles-mêmes
de se différencier ainsi? Prennent-elles la décision de former
un coeur humain ou bien un oeil, et puis accomplissent-elles de
façon raisonnée cette tâche incroyable? Ou bien sont-elles
créées d'une façon qui sied à leur mission? La sagesse, l'intelligence
et notre for intérieur pencheront bien sûr vers la seconde
explication.
Lorsque l'embryon a terminé son développement et que le
nouveau-né paraît dans le monde, sa taille est 100 millions de
fois plus grande et son poids 6 milliards de fois plus élevé qu'initialement…
Tel est le récit de notre première étape dans cette vie-ci,
spécifique à l'être humain. Et que peut-il y avoir de plus important
pour un être humain que de découvrir le sens profond
d'une création si étonnante?
Il est illogique de penser que toutes ces fonctions complexes
s'accomplissent "de leur propre volonté". Personne n'a
le pouvoir de se créer soi-même, ni même de créer une autre
personne. C'est Allah qui crée tous les faits sus-mentionnés,
quel que soit le moment et à tous les stades de développement.
Et Allah vous a créés de terre, puis d'une goutte de
sperme, Il vous a ensuite établis en couples. Nulle
femelle ne porte ni ne met bas sans qu'Il ne le
sache. Et aucune existence n'est prolongée ou abrégée
sans que cela soit consigné dans un Livre. Cela
est vraiment facile pour Allah. (Surat Fatir: 11)
Allah , Harun Yahya , signes , uterus